Géographie
Commune des landes saintongeaises située à 50 km au nord-est de Bordeaux, à 20 km au nord de Libourne et Saint-Émilion et à 8 km à l’ouest de Coutras. Bayas est limitrophe avec les communes de Guîtres au Sud-Est, de Lagorce à l’Est, de Cercoux en Charente-Maritime au Nord, de Maransin à l’Ouest, et de Saint-Martin-de-Laye au Sud-Ouest.
Géologie
La commune se situe sur un sol argileux blanc et friable (argile kaolinique fortement alumineuse) composé de complexe détritique du sidérolithique (roches ferrugineuse).
La commune s’étend sur un territoire vaste de 10,82 km2 , essentiellement boisée, où la culture des vignes est prédominante, accompagné de l’élevage de Bovins. Nos vins sont classés AOC Bordeaux supérieur, et bordeaux. Des dépôts sableux (sables jaunâtres plus ou moins grossiers) issus des formations détritiques sidérolithiques sont exploités sur la commune (lieu dit de la Bellauderie).
Un forage a été réalisé en 2005 sur le lieu-dit de Millat pour identifier la ressource en eau potable du secteur à l’Ouest de Guîtres. Ce forage a permis de mettre en évidence que la ressource disponible au Crétacé supérieur (entre 373 et 430 m de profondeur) est très faible, chaude et fluorée. En revanche, les sables de l’Eocène moyen et inférieur sont très productifs à cet endroit avec une eau très peu minéralisée. Cet ouvrage, équipé entre 230 et 337 m de profondeur capte l’aquifère sableux de l’Eocène moyen à inférieur et a produit un débit de 161 m3/h.
Description
Actuellement la commune compte 449 hatitants, nommés Bayardoises et Bayardois. Elle est dirigée par Mme Krier Fabienne.
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Notre commune dispose d’une mairie, d’une école, d’une église, d’un camping, d’une bibliothèque municipale, d’une salle communal, d’une maison des associations.
Un peu d’histoire
Son nom ancien serait Bayans pouvant avoir les significations suivantes : gaulois bagos : hêtre + suff. d’appartenance -acos (-acum latin) ; gaulois baditis : nénuphar (cité comme tel par Marcellus 33, 63) – Roman baias, bajas : marais. L’existence du « Gros Caillou » attesterait d’une présence humaine dès le Néolithique.
Des vestiges de fonderies et des emplacements de fours de potiers avec tessons, vases et cul d’amphores, témoignent d’une présence gallo-romaine.
Dévastée par la guerre de Cent Ans, terminée à Castillon-la-Bataille le 17 juillet 1453, cette région a survécu grâce à l’arrivée des populations venant du Poitou, du Pays basque, du Béarn et du nord de l’Europe. Cette immigration s’est prolongée pendant 200 ans. Ces étrangers appelés par les autochtones « gabachos », la région est devenue « Le Pays Gabaye ».
Au xviie siècle, le roi ordonne à l’intendant régional de faire don de cette région marécageuse aux Vendéens et aux Poitevins, à condition qu’ils déboisent, défrichent et repeuplent la région. Quelques maisons et granges en torchis restent comme témoignages de ce passé (Candeau, Chanteloup, Luchère…) ainsi que quelques fours à pain, dont un bien conservé à La Touille.
Bayas était tenu de verser aux abbés de Guîtres les dîmes ainsi que les « 4 sols par feu », pour l’entretien du bac sur l’Isle. En 1648, les Bayardois refusent de porter la recette à Coutras (12 boisseaux) sous prétexte qu’ils la versaient déjà à l’abbaye de Guîtres. Un procès se terminera à l’amiable.
Une immigration plus récente, début du xxe siècle, s’est faite avec les résiniers venus des Landes. La distillerie de la résine a été une activité importante jusqu’à une époque récente.
Autrefois les brigands faisaient rendre la bourse aux paysans qui revenaient de la foire en un lieu boisé favorable au brigandage, lieu-dit Pille Bourse.